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Guido Van der Werve, "Number 2"
from December, 17 to January, 18 2008
Introduction
Le souhait de rester attentif et curieux à la jeune création a conduit Antoine de Galbert à créer cet espace, présentant des expositions à un rythme de trois à six semaines. Chaque mois, un membre de l’équipe de la maison rouge propose un artiste pour le vestibule.
Guido van der Werve est invité par Paula Aisemberg, directrice.

Guido van der Werve réalise de courts films dans lesquels il joue son propre rôle, celui de l’artiste solitaire et mélancolique. Il s’y retrouve plongé dans des situations cocasses parfois extrêmes, soulignées par la présence puissante de la musique, et particulièrement des œuvres de Chopin pour piano, qu’il interprète lui-même. Il a cette capacité à avancer sur un fil tendu entre le drame et l’absurde, cherchant l’adhésion directe du spectateur de ses saynètes et parvenant toujours à instiller une dose de second degré qui le place dans la lignée d’artistes tels que Roman Signer ou Bas Jan Ader, qui cultivent pareillement l’autodérision et la surprise.
Il filme en 35 mm, en quête de l’émotion directe, sensible, qu’il aime au cinéma et qu’il dit ne pas toujours retrouver dans les arts plastiques.
C’est son premier film tourné en 2003, Number 2, qui sera diffusé dans le vestibule. Comment un jeune homme renversé violemment par une voiture dans une rue d’une banlieue résidentielle néerlandaise, est secouru par des ballerines.

Guido van der Werve est né à Pappendrecht (Rotterdam, Pays Bas) en 1977.
Il vit et travaille entre Amsterdam et New York (ateliers de l’ISCP).
Son travail, très peu montré en France, a été récemment présenté à Bâle, à Londres, à New York, et aux Pays Bas. Ces derniers mois, sa carrière a pris un tournant international important.