A l’invitation d’Antoine de Galbert, Valérie Ruiz présente « Echo du charbon » (2005), dans Le vestibule, et « Rumeur téléphonique » (2006) dans La suite.
« Echo du charbon » (2005), une installation conçue et réalisée pour la première fois à la Maison des mines de la Grand Combe (Gard), se compose comme une partition musicale rejouée à l’infini, où se succèdent des images évocatrices du quotidien des mineurs. Une descente dans les profondeurs de la mine au rythme du bruit des machines qui s’amplifie et s’interrompt un temps par le son produit par du charbon qui se déverse sur un lit de plumes, comme un contrepoint à la dureté de l’univers minier.

Valérie Ruiz transforme La suite de la maison rouge en un lieu habité, d’écoute et d’échange. Elle a envisagé un prolongement de son installation « Rumeur téléphonique » (2006), donnant au visiteur la possibilité d’écouter des messages téléphoniques qu’elle a suscités sur le thème de l’absence et de l’attente auprès de connaissances proches de sa démarche. Cette fois-ci, le public partagera ses réflexions en laissant ses commentaires sur un ordinateur à disposition, par le biais du système MSN ouvert à partir du 10 Juin à l’adresse LaMaisonRougeUneCiteinvisible@live.fr, et engagera ainsi un dialogue, écrit et enregistré, avec un interlocuteur anonyme de manière instantanée ou différée.

Valérie Ruiz vit et travaille en Haute Alsace, Mulhouse (Brunstatt).
En septembre paraîtra aux éditons du Cercle d’Art, un ouvrage sur les travaux de Valérie Ruiz, (auteurs : F.Barré, C.Ruby, C.Melin, J.Lucas Gebaut, V.Ruiz).