Une poussière interstellaire en guise de pupille, le trou noir pour estomac, et notre dieu est là…
Comme un clin d’œil à l’exposition Vraoum qui se tient au même moment à la Maison Rouge, ce travail questionne la portée symbolique et narrative des images. Les bois découpés et dessins de Ludovic Boulard le Fur nous projettent tout droit sur une planète dévastée où les dépouilles d’hommes et d’animaux se reconstituent en de grands corps imposants dotés de pouvoirs magiques.
Fasciné par la science fiction et les marvel comics l’artiste collecte, découpe et assemble les corps de ses super héros.
Tout est là, contenu dans une production prolifique, presque une obsession, celle d’ériger des totems/icônes lors de rituels quotidiens. Pénétrer les entrailles de la terre, évider les fétiches, arracher la fourrure, découper le bois, l'artiste entretient définitivement un rapport animiste au monde.