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parler de l'art brut aujourd'hui
conférence
mercredi 12 mars à 19h
Présentation
séminaire de Barbara Safarova, 6e séance

De 1850 à 1914, les médecins découvrent des écrits qui échappent à leurs grilles de lecture, des signes graphiques qui semblent témoigner du caractère anormal de leur scripteur et enfin des gestes graphiques qui révèlent des pathologies jusqu’alors inconnues. Comment et pourquoi la médecine s’est-elle saisie de l’écriture pour opérer un nouveau partage entre le bien et le mal, le vrai et le faux, le naturel et l’artificiel, le normal et le pathologique ? Quel type de savoir produisent les écrits en situation extrême ?Que nous disent-ils sur notre société et ses relations au pouvoir ?

Avec : Philippe Artières, historien et directeur de recherches au CNRS (Lahic-IIAC) et à l’Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain de l’EHESS, l’auteur notamment de Clinique de l’écriture (Empêcheurs de penser en rond/Seuil, 1998) et La police de l’écriture. L’invention de la délinquance graphique (1852-1945), (La Découverte, 2013). Il a travaillé avec Mathieu Pernot, photographe, sur les archives de l’Hôpital Psychiatrique Le Bon Sauveur à Picauville (Manche), projet qui a abouti à l’exposition L’Asile des photographies.
intervenants
Philippe Artières
Barbara Safarova
vidéo
Informations pratiques
entrée libre dans la limite des places disponibles