Un cauchemar hante la Suite. Comme des figures monstrueuses échappées d’un mauvais rêve, il éclabousse les murs de la chambre d’éclats sanglants. On le croirait sorti d’un autre âge, mais quand on s’approche, on reconnaît dans ces figures sans visage celles qui menacent aujourd’hui nos nuits et nos jours. Dans la paix d’une chambre, en dix stations, Sarkis trace le chemin d’épouvante d’une longue insomnie, de Poussin à Cronenberg, de Giotto au Silence des agneaux, du massacre des Innocents à Elephant.

Juste après avoir investi le Louvre, en y organisant des Rencontres avec Uccello, Grünewald, Munch, Beuys, le Musée Bourdelle avec son Inclinaison, le Bode-Museum à Berlin, l’artiste Sarkis vient porter le trouble dans la Suite à la Maison rouge.

Le samedi 16 juin à 16h, La Suite des Innocents, dix vitraux de Sarkis, s’ouvre par une conversation entre Sarkis et Gérard Wajcman.

Tarif 6,50 euros