inédits #10 : une programmation proposée par Aurélie Djian

Ceci n’est pas une performance.

Cependant, comme l’écrivait Novalis dans sa correspondance avec August Wilhelm Schlegel, « je dois l’essentiel de ma production à des discussions », pour cette production, c’est à certaines de ces discussions, à certains de ces récits que Francine Flandrin vous convie ; certains d’entre eux seront des apostrophes, aussi… générique !

Ces récits évoqueront David Lynch et une équipe de tournage française, Otto Muehl et sa vie créative en prison, Jean-Luc Godard et un stagiaire du Fresnoy, Jac Berrocal et un séjour autrichien.

Chaque narration sera ponctuée d’un toast porté par tous, aux protagonistes de l'histoire et à une autre figure légendaire de l’apostrophe : Charles Bukowski.

Dans chacun de ces récits confiés à l'artiste, il y a une part de réel et une part de fiction. Le réel dépend d’un point de vue et par ce qu’on lui omet ou accentue, de ce que l’on veut transmettre. Dans l’Homme qui tua Liberty Valence de John Ford, alors que le héros annonce que l’histoire n’est pas telle qu’elle a été racontée, le journaliste décide d’écrire la légende. De ces récits, quelle part de légende retiendrez-vous ?

Spécialiste Hue Dada de l'art contemporain, Francine Flandrin révèle dans une recherche plastique et performative transversale, un désir “no limit” de profiter ici et maintenant d'un temps qui ne cesse de filer. Mots d'esprit, grincements de dents et littéralité accompagnent son travail.

réservations : reservation@lamaisonrouge.org
tarif : 7 et 10 € (avec accès gratuit à l'exposition)